KelBlog

Plusieurs des gourous américains les plus connus du Web 2.0, dont Russell Shaw, Dave Winer et Richard MacManus ont récemment déclaré que le Web 2.0 est mort ou même qu'il n'a jamais existé. C'est curieux comme les modes passent et trépassent. Et bien non! le Web 2.0 n'est pas mort. Ce n'est pas non plus une simple mode ou un truc marketing. C'est le nom qui a été donné à la plus fantastique période de créativité sur le Web depuis les années folles (1999, 2000). Le Web qui a survécu à l'hiver nucléaire d'après bulle, et qui rebondit parce qu'il est la grande aventure industrielle et entrepreneuriale de notre temps, et que les internautes ont maintenant trouvé de nouveaux moyens pour devenir des créateurs. De nouveaux moyens, de nouveaux services, qu'on a baptisé du nom de Web 2.0. Ces gourous fatigués sont-ils dépités que des sites-phares du Web 2.0 tels que Flickr et Delicious aient été cueillis si jeunes par le papy du Web 1.0, je veux dire Yahoo? Mais ces services continuent à être plébiscités par les internautes, qui sont devenus des producteurs d'information et non plus seulement des consommateurs plus ou moins passifs. Et puis derrière Flickr et Delicio il y a des centaines, voire des milliers de nouveaux services qui se développent tous les jours sur les nouveaux concepts de collaboration et de partage de l'information du Web 2.0, aux US comme en Europe Je citerai Netvibes, BlogMarks et Fotolia parmi les sites récemment créés en France, mais il y en a beaucoup d'autres existants ou en préparation dans tous les pays européens. Personnellement s'il n'y avait pas le Web 2.0 je n'envisagerais pas une seconde de remonter une société Internet, après la vente de Kelkoo. Mais je crois, je suis sûr, qu'il y a des services Web révolutionnaires à créer pour les internautes européens et j'entends bien faire partie de ceux qui les construiront. (post rédigé après lecture du coup de gueule de TechCrunch sur le même sujet)